L’association Survie

« Donner valeur de loi au devoir de sauver les vivants »
 
SURVIE
 

L’association SURVIE est une association française devenue une fédération d’associations de citoyens qui militent pour :

  • Promouvoir l’accès de tous aux biens publics mondiaux
  • Ramener à la raison la politique africaine de la France
  • Combattre la banalisation du génocide.

Fondée en 1984, l’association, dont le siège est situé à Paris 3e, se compose aujourd’hui d’environ 1 700 adhérents et est présidée depuis le 17 septembre 2005 par Odile Tobner.

SURVIE se définit comme une « campagne de citoyens » qui doit interpeller les pouvoirs publics sur les responsabilités présumées de la France, ou tout le moins de réseaux politico-affairistes dans la conduite de sa politique en Afrique.

Membre de plusieurs associations, comme le Centre de recherche et d’information pour le développement, SURVIE avait à l’origine pour but de promouvoir une autre coopération pour le développement. Entre 1987 et 1992, malgré le soutien de 8 500 maires de France et l’engagement écrit de 353 députés, elle ne réussit pas à faire passer un projet de loi pour la Survie et le développement, qui redéfinissait la coopération française. Depuis 1994, soutenue par des organisations françaises et africaines, elle s’attache à organiser des rencontres citoyennes en marge des sommets franco-africains pour formuler des revendications sur les questions de droits humains, de dette, de coopération militaire, de commerce mondial, de migrations, etc.

SURVIE publie le premier numéro des «Dossiers noirs de l’Afrique » en décembre 1994 pour lutter contre le néocolonialisme. C’est aussi pour elle l’occasion de placer les obstacles politiques au développement au cœur de la réflexion sur les rapports Nord-Sud. Son action suscite parfois des critiques, voir des procès. L’association n’est pourtant seulement motivée que par le besoin de faire évoluer la classe politique sur les questions relatives à la politique de la France en Afrique.

Quelques initiatives de l’association :

  • Création de l’association « Biens publics à l’échelle mondiale » (2000);
  • Organisation, avec Agir ici, d’ « Un autre sommet pour l’Afrique » (2003);
  • Création d’une Commission (non officielle) d’enquête citoyenne sur l’implication de la France dans le génocide au Rwanda (2004);
  • Contre-initiative citoyenne, avec une coalition d’organisations africaines, au 23e sommet des chefs d’Etat franco-africains des 3 et 4 décembre 2005 à Bamako.

 

En définitive, l’engagement prioritaire de Survie est de promouvoir des relations de respect et d’égalité, dénuées d’esprit de condescendance, de paternalisme ou de supériorité entre la France et ses anciennes colonies.
 

Sources :