Économiste de formation, François-Xaver Verschave a combattu à sa manière l’injustice sociale et les inégalités entre les hommes et entre les peuples.
Soucieux d’équité, il co-fonde, dans les années 1970, par exemple, une entreprise d’insertion, la menuiserie Artibois, à Villeurbanne, qui engage pour moitié travailleurs valides et travailleurs handicapés psychiques. En 1983, il devient responsable des questions d’économie, d’emploi et d’innovation sociale à la mairie de Saint-Fons, commune de la banlieue lyonnaise. En 1984, il fonde l’association Survie qu’il préside à partir de 1995, signant « Billets d’Afrique et d’ailleurs » à titre de directeur de publication de la lettre mensuelle (il publiera 137 numéros). M. Verschave travaille également sur le concept de l’association « Biens publics à l’échelle mondiale » créée en 2000.
L’intérêt de M. Verschave pour les liens franco-africains se traduit par d’abondants écrits sur la politique inégalitaire de la France en Afrique et le mépris raciste à l’égard des Africains. Pastichant l’expression « France-Afrique » utilisée par Félix Houphouët-Boigny (premier président de la République de Côte d’Ivoire) pour décrire les relations cordiales entre la France et l’Afrique, il révèle le volet occulte de la politique de la France en Afrique dans un livre percutant « Françafrique, le plus long scandale de la République » paru en 1998.
Auteur et co-auteur d’une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels :
- Nord-Sud : De l’aide au contrat. Pour un développement équitable (1991);
- Noir silence (2000);
- De la Françafrique à la Mafiafrique (2004);
- Au mépris des peuples : Le néocolonialisme franco-africain (2004);
- Négrophobie, réponse aux « Négrologues », journalistes françafricains et autres falsificateurs de l’information (2005);
l’écrivain militant reverse l’intégralité de ses droits à l’association SURVIE.
Sources :